«Quand un écrivain réussit à trouver ce récit qui correspond à la ville, les scènes, les événements captés dans la conscience flottante de ses rapports avec celle-ci permettent au lecteur de la découvrir avec une netteté inoubliable, qui préserve son secret. Découvrir, dans ce cas, a presque le sens de dénuder, d’exposer, comme on dit qu’une robe découvre le dos d’une inconnue. Le récit devient alors l’emblème de la ville, parce que ce qu’il raconte est si passionnant qu’il ajoute à la réalité quelque chose qui lui devient indispensable. Ensuite, la ville ne pourra plus jamais être évoquée sans ces personnages, ces événements. Ils feront partie de son histoire.»
Monique LaRue, De fil en aiguille, Montréal, Boréal, 2007.